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Paris Saint Lazare et Nous. - L'actualité sur notre établissement.
Paris Saint Lazare et Nous.

L'actualité sur notre établissement.

Pourquoi le TGV est-il si cher ?

Publié le 10 Avril 2017 par David D.

Avec un système obsolète de modulation des prix, la SNCF continue à augmenter les prix de ses billets au fur et à mesure qu'approche le départ. Même dans les trains vides et quitte à perdre des clients.

Tous les usagers réguliers du TGV ont un jour fait ce constat: payer leur billet au prix fort et se retrouver dans un train vide. Cette situation aussi absurde que fréquente est la conséquence de l'usage tout particulier que la SNCF fait du Yield management.

Ce système permettant la modulation des tarifs dans le but «d'améliorer la recette unitaire», autrement dit, de faire payer le plus cher possible les billets mis en vente sans dissuader ses clients. Toutes les compagnies aériennes l'utilisent et la SNCF a même été un des premiers transporteurs ferroviaires à y avoir recours. Mais contrairement à Air France ou à easyJet qui utilisent le yield management avec beaucoup de finesse, la SNCF semble être restée à l'âge de pierre. «Plus c'est tôt, moins c'est cher»: telle est son unique règle. Même lorsqu'un un TGV ne se remplit pas en raison du peu de demande, le prix des billets continue à augmenter au fur et à mesure que la date de départ approche. Un principe pertinent en situation de monopole, mais rédhibitoire à l'heure où la concurrence de l'avion, du covoiturage et du l'autobus n'a jamais été aussi rude. Il n'est d'ailleurs pas rare que pour un weekend à Nice ou à Montpellier, la navette Air France soit moins chère qu'un aller-retour en seconde en TGV.

Dogme d'un autre âge

Rachel Picard, la tonitruante et imprévisible directrice de SNCF Voyages, plutôt que de s'attaquer au cœur du problème, à savoir la tarification des billets TGV avec une modulation selon le remplissage, préfère lancer des produits complexes comme TGVpop ou TGVMax qui ne servent qu'à quelques-uns et font nombre de mécontents. Les clients se rendant compte par exemple, des rares disponibilités de places accessibles avec l'abonnement illimité TGVMax à certaines heures et certains jours. En outre, ce sacro-saint principe de fixation des prix est dépassé du fait des nouvelles habitudes de voyage: aujourd'hui, on décide de plus en plus tard de son voyage, souvent à la dernière minute, d'où cette impression que le TGV est hors de prix. Mais plutôt que de modifier la règle en usage et de tenir enfin compte du taux de remplissage de ses trains, la SNCF s'accroche à un dogme d'un autre âge.

Il en va de même avec son ancestrale segmentation de clientèle entre les périodes de pointe et celles dites «normales». Ainsi, un billet de TGV sera plus cher en période de pointe dans un train vide que celui en période normale dans un train plein! Cherchez l'erreur.

4 trains sur 24 avec des tarifs peu élevés

Nous avons fait un test sur la ligne la plus fréquentée avec quasiment 25 trains par jour: de Paris-Gare de Lyon à Lyon-Part-Dieu. À cinq jours du départ dans le sens Paris-Lyon en tarif «loisir» (modifiable avec frais), les billets en seconde vont de 82 à 97 €. Dans le sens Lyon-Paris, les prix varient de 64€ à 97€ mais un seul train propose le tarif à 64 euros... Pour les billets «pro», le tarif est invariablement à 85€ en période normale ou 102€ en période de pointe. Pour un achat à 12 jours du départ, dans le sens Paris-Lyon, les prix «loisir» varient de 57 à 97 €. Il y a trois trains à 57 € et quatre à 61 €. Dans le sens Lyon-Paris les tarifs varient de 57 à 97€ mais il n'y a qu'un seul train à 57 € et trois à 61 € soit seulement quatre trains sur 24 avec des tarifs peu élevés.

Au cours d'un déjeuner avec quelques journalistes, Rachel Picard s'est félicitée de la montée en puissance de Ouigo, le TGV low cost de la SNCF qui multiplie les contraintes comme celle de gares excentrées qui devrait désormais fonctionner aussi au départ des grandes gares. Telle un novice qui voudrait tout apprendre par lui-même, la SNCF oublie les expériences déjà menées dans l'aérien. Par exemple, les écueils des compagnies low cost «Go» créées par British Airways ou «Atlas Blue» de la Royal Air Maroc. Go et Atlas Blue étaient en concurrence directe avec les vols de leur maison-mère, participant ainsi au siphonage de leurs passagers vers la filiale low cost. Ces compagnies ont vite abandonné ces expériences, comprenant qu'il valait mieux baisser les coûts et remplir leurs propres avions au moyen d'une politique de prix adéquate.

La SNCF ne semble pas être de cet avis. À preuve, elle veut lancer Ouigo au départ de la Gare de Lyon, même si cela concurrence directement ses TGV pour Marseille. À chacun sa logique… En outre, à privilégier des trains qui traversent la France de part en part et au plus vite, la compagnie néglige le principal argument du train sur l'avion, à savoir sa capacité à desservir les territoires sur son passage. À croire que le principal concurrent de la SNCF n'est pas la voiture, mais l'avion.

Enfin, 30% du prix d'un billet TGV concerne le péage que le SNCF doit payer pour que ses TGV circulent sur le réseau à grande vitesse. Un des péages les plus élevés d'Europe! L'Etat français , contrairement à ses homologues allemand ou italien, n'ayant jamais voulu supporter la construction de l'infrastructure ferroviaire comme il le fait pour les routes ou les canaux.

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Recueillement sur le lieu de sépulture de notre Ami Edouard à Verdun.

Publié le 10 Avril 2017 par David D.

Le 19 avril aura lieu un moment de recueillement sur la sépulture de notre collègue Edouard, qui a tragiquement mis fin au harcèlement qu'il subissait depuis des années, en mettant fin à ses jours.

Rapprochez-vous de vos sections locales pour les modalités logistiques.

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Communiqué

Publié le 10 Avril 2017 par David D.

Communiqué de presse suite à la tentative de suicide de notre collègue de l'infrapole.

Communiqué de presse suite à la tentative de suicide de notre collègue de l'infrapole.

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Tentative de suicide d'une cheminote sur son lieu de travail

Publié le 10 Avril 2017 par David D.

Une cheminote de la région de Paris Saint-Lazare a tenté de suicider vendredi 7 avril sur son lieu de travail à Clichy (Hauts-de-Seine). Le syndicat SUD-Rail met en cause le "management violent" à l'oeuvre selon lui à la SNCF.

Agée de 41 ans, cette salariée du pôle RH de l'infrapole de la région Paris Saint-Lazare "a tenté de mettre fin à ses jours en se tailladant les veines", vendredi en début d'après-midi, indique la fédération dans un communiqué. Elle a été "découverte in-extremis par une collègue qui a aussitôt appelé les secours" et "ses jours ne sont plus en danger", est-il précisé. Avant d'essayer de se donner la mort, "après un entretien avec sa direction", la cheminote a laissé "une lettre ainsi qu'un message sur un tableau mural qui ne laisse aucun doute" sur ses motivations, assure le syndicat. Elle y accusait sa hiérarchie.

SUD-Rail estime que "la cheminote est bien, elle aussi, victime du management violent qui a cours dans l'entreprise publique SNCF". Dénonçant une "situation sociale catastrophique", le syndicat exige "des pouvoirs publics et du président de la SNCF" des "mesures fortes" et immédiates "pour faire cesser la souffrance des salariés".

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Publié le 4 Février 2017 par David D.

Amiante sur BB66-69000 !!
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Publié le 4 Février 2017 par David D.

Amiante dans les BB66-69000 !!!

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Ces trains "fantômes" de la SNCF qui inquiètent un syndicat

Publié le 17 Novembre 2016 par David D.

l'émission de télé "envoyé spécial" à permis de mettre sur le "devant de la scène" le risque majeur sur les trains fantômes que la SNCF minimise.

voici la réaction du journal l'Express.

 

Article du 14 novembre 2016

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Déraillement d'un TGV en Alsace en 2015 : trois personnes mises en examen

Publié le 29 Octobre 2016 par David D.

Près d'un an après le déraillement d'une rame d'essai de TGV en Alsace le 14 novembre 2015 qui avait fait 11 morts et 42 blessés, l'enquête s'est accélérée avec les premières mises en examen de trois salariés de la SNCF et de sa filiale Systra. 

Tous membres de l'équipe de test, deux employés de la SNCF - un conducteur et un cadre - et un salarié de Systra, la filiale chargée des essais, ont été mis en examen pour homicides et blessures involontaires et placés sous contrôle judiciaire.

Ils avaient été entendus en garde à vue lundi 10 octobre par les gendarmes de la section de recherches de Strasbourg, saisie des investigations sous l'autorité de deux juges d'instruction du pôle "Accidents collectifs" du tribunal de grande instance de Paris.

"Nous ne faisons pas de commentaire car SNCF Mobilités, SNCF Réseau et Systra ne sont pas partie au dossier et n'ont pas accès aux éléments de l'enquête", a déclaré la SNCF.
 

Deux Marnais décédés dans l'accident

Le 14 novembre 2015 à 15h04, le TGV qui effectuait son dernier test sur le tronçon de la ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Strasbourg avait déraillé à l'entrée de la courbe de raccordement de la ligne nouvelle avec la ligne classique sur la commune d'Eckwersheim (Bas-Rhin), à 20 km de Strasbourg, avant de percuter un pont.

Cet accident spectaculaire, survenu au lendemain des attentats de Paris, a constitué le premier déraillement mortel dans l'histoire du TGV depuis sa mise en service en 1981. 

Deux Marnais se trouvaient parmi les victimes de l'accident du TGV du 14 novembre 2015. Alain Rolland, 60 ans, était "expert voie" pour la Sytra. Stéphane Briet, 42 ans, était technicien ferroviaire pour la SNCF.

Personnalité de la région, Alain Cuccaroni est lui aussi décédé dans l'accident. Il était pilote pour la première phase de la ligne à grande vitesse Est. Les tests auxquels il avait participé ont permis l'arrivée du TGV sur cette ligne. 
 

Vitesse excessive de la rame d'essai

Depuis près d'un an, les enquêteurs s'interrogent sur d'éventuelles failles dans la mise en oeuvre de cet essai opéré dans le cadre du projet de ligne à grande vitesse LGV Est européenne.

Gérard Chemla, avocat d'une douzaine de familles de victimes, s'est dit "satisfait de constater que l'information judiciaire progresse" et "convaincu que d'autres suivront, notamment de personnes morales".

A la mi-février, une note d'étape du Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT), avait estimé que "la vitesse très excessive de la rame d'essai était la cause unique du déraillement" du TGV.

Depuis, un rapport d'étape de l'expertise judiciaire ordonnée par les juges est venu "conforter l'hypothèse d'une sur-vitesse et de manquements dans le processus de freinage", a souligné mercredi une source proche du dossier.

Le train avait basculé dans le canal de la Marne au Rhin après avoir abordé une courbe à 265 km/h alors que la vitesse prescrite pour cet essai était de 176 km/h, selon l'enquête du BEA. Au point de déraillement, il circulait à 243 km/h.

Le drame d'Eckwersheim avait retardé de trois mois la mise en service de la deuxième phase de la LGV Est. Depuis le 3 juillet, Strasbourg est à moins d'1h50 de Paris contre 2h20 auparavant.

 

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  • France 3 Champagne-Ardenne avec AFP
  • Publié le , mis à jour le 
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La SNCF condamnée, une fois de plus

Publié le 28 Octobre 2016 par David D.

La SNCF condamnée pour un décès à un passage à niveau

L'ac­cu­sa­tion avan­çait que l'ac­ci­dent était dû à un dys­fonc­tion­ne­ment du ma­té­riel.

Le tri­bu­nal cor­rec­tion­nel de Brest a in­fligé, jeudi, à la SNCF une condam­na­tion em­bar­ras­sante pour l'en­tre­prise pu­blique, au mo­ment où celle-ci s'ef­force, après plu­sieurs ac­ci­dents, de ras­su­rer le pu­blic sur la sé­cu­rité fer­ro­viaire. Pour­sui­vie en tant que per­sonne mo­rale, elle a été condam­née à une amende de 200.000 euros, ainsi qu'à 125.000 euros de dom­mages et in­té­rêts pour ho­mi­cide in­vo­lon­taire, suite à la mort, en 2006, d'une au­to­mo­bi­liste dans la col­li­sion entre son vé­hi­cule et un train ré­gio­nal (TER) à un pas­sage à ni­veau. Les juges sont allés au-delà de la ré­qui­si­tion du par­quet, qui avait de­mandé une amende com­prise entre 70.000 et 100.000 euros.

D'autres dysfonctionnements rapportés

Selon les avo­cats de la SNCF, cet ac­ci­dent était dû à l'im­pru­dence (ou à un com­por­te­ment sui­ci­daire) de la conduc­trice, qui se se­rait en­ga­gée sur la voie mal­gré les bar­rières, en pas­sant en chi­cane. L'ac­cu­sa­tion sou­te­nait de son côté que les bar­rières ne se se­raient bais­sées qu'après l'ac­ci­dent, du fait d'un dys­fonc­tion­ne­ment du sys­tème de sé­cu­rité ac­tion­nant le pas­sage à ni­veau. C'est cette lec­ture qu'a, semble-t-il, re­te­nue le tri­bu­nal, même si les mo­ti­va­tions du ju­ge­ment n'ont pour l'heure pas été com­mu­ni­quées.

D'autres dys­fonc­tion­ne­ments de ce type ont été rap­por­tés par les syn­di­cats ces der­nières an­nées. Dans leur lan­gage, les che­mi­nots ap­pellent cela un « déshun­tage » : pour des rai­sons en­core mal connues, le contact entre les roues et les rails ne pro­duit pas le court-cir­cuit (le « shun­tage ») qui per­met au sys­tème de dé­tec­ter la pré­sence du train, et les bar­rières du pas­sage à ni­veau res­tent le­vées lors du pas­sage du train. Ce pro­blème in­ter­vient sur un mo­dèle de train par­ti­cu­lier, les au­to­rails X 73500, mis en ser­vice de­puis 1999.

Il s'agit d'un « phé­no­mène ra­ris­sime », in­di­quait la di­rec­tion du groupe pu­blic dans une lettre à France Té­lé­vi­sions, après la dif­fu­sion fin sep­tembre d'une en­quête d'« En­voyé spé­cial » qui évo­quait plu­sieurs cas de déshun­tage. Elle n'en a pas moins en­gagé des me­sures. De­puis no­vembre der­nier, les au­to­rails in­cri­mi­nés ne cir­culent plus seuls, mais deux par deux, le pre­mier ser­vant à éli­mi­ner les sa­lis­sures sur la voie qui pour­raient per­tur­ber le shun­tage. Par ailleurs, fin 2016, 400 pas­sages à ni­veau au­ront été équi­pés de « pé­dales » qui dé­clenchent mé­ca­ni­que­ment les bar­rières à l'ap­proche d'un train.

Il y a quelques jours, le se­cré­taire d'Etat aux Trans­ports, Alain Vi­da­lies, as­su­rait qu'au­cun déshun­tage n'avait été si­gnalé de­puis le début de l'an­née. En je­tant une ombre sur la fia­bi­lité du ma­té­riel, les pro­blèmes de déshun­tage viennent tou­te­fois al­té­rer le dis­cours sur la sé­cu­rité aux pas­sages à ni­veau, selon le­quel 98 % des ac­ci­dents sont dus à des com­por­te­ments à risque des usa­gers de la route.

La SNCF avait par ailleurs en­re­gis­tré un autre re­vers sur ce sujet en début de se­maine, le conseil de pru­d'hommes de Bayonne ayant jugé lé­gi­time le droit de re­trait exercé par trois che­mi­nots qui re­fusent de conduire des trains au­to­rail X 73500, à cause jus­te­ment des risques de déshun­tage. Les juges ont or­donné la levée des sanc­tions prises par la di­rec­tion et le ver­se­ment de 1.000 euros à cha­cun au titre du pré­ju­dice moral.

 

# http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/brest-la-sncf-condamnee-a-200-000-euros-d-amende-20-10-2016-11262866.php

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Et notre liberté de manifester là-dedans ....

Publié le 27 Octobre 2016 par David D.

Liberté de manifester : Solidaires adresse un courrier aux ministres de l’intérieur et de la justice

A l’attention de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur
Jean-Jacques Urvoas, ministre de la justice

Paris, le 21 octobre 2016
Monsieur le ministre de l’Intérieur, Monsieur le ministre de la justice

Au vu des images abondamment diffusées ces derniers jours dans les médias, l’Union syndicale Solidaires prend note que contrairement aux directives utra-répressives régulièrement produite par vos services (la dernière en date étant celle du ministère de la justice relative à la lutte contre les infractions commises à l’occasion des manifestations et autres mouvements collectifs) , il est tout à fait possible d’organiser, sans intervention des forces de l’ordre, des manifestations et des rassemblements non déclarés, avec des participant-es encagoulés et armés.

Nous prenons note que Jean-Marc Falcone, directeur général de la Police Nationale, a précisé ce jour que face à ces actes, il fallait « faire preuve de pédagogie » et non
sanctionner.

Ne pouvant imaginer qu’il existerait, aux yeux du gouvernement, une tentation
d’appliquer une politique basée sur l’arbitraire, nous vous demandons donc de prendre toutes les mesures afin que soit abandonnées les poursuites dont ont pu être victimes notamment des participant-es à la lutte contre la « loi travail », à la solidarité avec les réfugié-es ou à la défense de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

Dans l’attente d’une réponse que nous espérons positive, recevez, Messieurs les ministres, nos salutations syndicales.

Pour l’Union syndicale Solidaires

Cécile Gondard-Lalanne et Eric Beynel, co-délégué-es généraux

 

#https://www.solidaires.org/Liberte-de-manifester-Solidaires-adresse-un-courrier-aux-ministres-de-l

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calendrier des négociations

Publié le 6 Mai 2016 par David D.

calendrier des négociations
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Suicide d'un cheminot à Béziers

Publié le 16 Avril 2016 par David D.

Un cheminot, proche de la retraite, s'est donné la mort ce jeudi matin en sautant d'une passerelle dans un atelier de réparation de la gare de Béziers. Décrit par ses collègues comme un homme assez effacé mais travailleur, l'agent, "qui avait 38 ans d'ancienneté" et "d'excellents états de service, sans aucune difficulté relationnelle", avait transmis sa volonté de faire valoir ses droits à la retraite en mars dernier et "devait quitter l'entreprise à la fin de l'année".

Au lendemain de ce drame, la CGT a dégainé un communiqué où il dénonce un "management hyper agressif" et "le climat délétère qui règne à Béziers" depuis plusieurs mois. "A aucun moment, la direction du technicentre ni la direction régionale SNCF... n'ont pris la mesure du problème", a précisé le syndicat des cheminots de Béziers.

"Une pression constante et une pluie de sanctions"


Contacté par metronews, Aimé Couquet, conseiller municipal (PCF) de la ville, a évoqué le "climat de tension qui règne depuis l'arrivée du nouveau directeur. Il y a une pression constante et une pluie de sanctions que les employés estiment non-justifiées", explique-t-il. "Neuf conseils disciplinaires sont en cours, sur un fond de disparition des emplois. L'activité du dépôt de Béziers a chuté".

De son côté, la direction régionale de la SNCF s'est dite étonnée des propos tenus par la CGT dans un communiqué. "Nous tenons à faire part de notre surprise et notre étonnement quant à l'association de ce drame à un mode de management particulier ou une éventuelle réorganisation de nos ateliers de maintenance ferroviaire en Languedoc-Roussillon". Difficile d'en savoir davantage, faute d'avoir pu contacter plus de protagonistes. Une enquête a été ouverte par l'Inspection du Travail pour déterminer les causes de ce drame.

@Metronews 16/04/2016

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SNCF : la CFDT et l’Unsa se joignent à la grève du 26 avril

Publié le 15 Avril 2016 par David D.

LES ECHOS | LE 14/04 À 18:47, MIS À JOUR À 19:25

Un préavis de grève de 24 heures le 26 avril doit être déposé jeudi ou vendredi à la SNCF, par la CGT. La CFDT-Cheminots et l’Unsa ont annoncé leur participation au mouvement.
La CFDT-Cheminots a décidé ce jeudi, comme l'Unsa la veille, de rallier la proposition CGT d'une grève unitaire à la SNCF le 26 avril pour peser sur les négociations en cours sur les conditions de travail des cheminots.
Un « préavis commun pour une grève carrée de 24 heures le 26 avril doit être déposé aujourd'hui (jeudi) ou demain (vendredi) par la CGT », selon la CFDT-Cheminots. « On sera dans le préavis avec la CGT », avait assuré l'Unsa la veille. SUD-rail, sur une ligne plus dure, décidera lundi s'il appelle à « la grève reconductible à partir du 26 avril ou début mai ».
SUD-rail, sur une ligne plus dure à la fois pour les revendications et les modalités de grève, pourrait ne pas rejoindre le mouvement. Le troisième syndicat représentatif de la SNCF décidera lundi s’il appelle à « la grève reconductible à partir du 26 avril ou début mai », a dit à l’AFP son porte-parole Eric Santinelli. Il a déjà déposé en mars un préavis pour couvrir toute initiative jusqu’à fin mai.
Des négociations stériles
Le précédent appel conjoint à la grève des quatre syndicats représentatifs, le 9 mars, suivi par 35,5% des personnels selon la direction et, de source syndicale, par plus de 60% des conducteurs et contrôleurs, avait fortement perturbé le trafic. Le 31 mars, l’Unsa et la CFDT avaient refusé de s’associer à la grève lancée par la CGT et SUD pour ne pas « mélanger » la mobilisation des cheminots avec celle des opposants au projet de loi travail, une ligne de fracture profonde avec SUD-rail, qui ne veut « pas séparer le combat des cheminots de la lutte contre la loi travail ».
L’autre différend porte sur les négociations engagées au niveau de la branche et du groupe public sur la base d’un décret socle dévoilé en février par le gouvernement pour harmoniser les règles de travail (fret/voyageurs, SNCF/privé) avant mi-2016.
Tous les syndicats défendent un cadre social « de haut niveau ». Mais SUD-rail reproche aux trois autres d’ « abandonner la revendication centrale d’un décret socle au niveau » de la réglementation interne actuellement en vigueur à la SNCF. Une revendication taxée jeudi d’ « extrême » par l’Unsa

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Les dernières propositions de l'UTP...NON !

Publié le 15 Avril 2016 par David D.

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Rassemblement le 13 Avril à Montparnasse.

Publié le 11 Avril 2016 par David D.

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