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Quand le président Pepy cherche l'unité syndicale - Paris Saint Lazare et Nous.
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Quand le président Pepy cherche l'unité syndicale

Publié le 8 Novembre 2014 par David D.

La SNCF s'attaque au statut des cheminots

Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, veut lancer des négociations avec les organisations syndicales pour dénoncer les accords internes qui régissent l'avancement automatique des rémunérations des cheminots.

Guillaume Pepy a pris des gants pour dégoupiller une grenade dans l'interview qu'il a donnée jeudi au Figaro. Interrogé sur la manière de neutraliser l'alourdissement chronique de la masse salariale de l'établissement public (1,3 milliard d'euros de hausse en 10 ans) en dépit des réductions d'effectifs - 25.000 personnes en moins sur la même période -, le président de la SNCF a déclaré: «Quand l'inflation est proche de zéro, la dynamique de la masse salariale doit être revue.» En clair, il veut revenir sur l'avancement automatique des rémunérations des cheminots, dont le «traitement», comme dans l'ensemble du secteur public, s'accroît au fil des ans selon l'ancienneté.

Traduction? Le président de la SNCF veut lancer des négociations avec les organisations syndicales pour dénoncer les accords internes qui régissent cet avancement mécanique. Et il proposera au conseil d'administration en décembre des «propositions en ce sens»

Guillaume Pepy sait que le sujet est ultrasensible car, comme le souligne un cadre, «iI ne peut pas y avoir de nouveau pacte social à la SNCF sans grabuge et sans rapport de forces».Gilbert Garrel, le secrétaire général de la CGT-cheminots, le confirme au Figaro: «Pepy va créer l'unité syndicale contre lui. Il ne respecte pas les engagements pris lors de la réforme de retraite des cheminots, ni le dialogue social sur les salaires.» Les syndicats craignent que le budget 2015, dévoilé mi-décembre, taille un peu plus dans les effectifs. «Nous avons connu une certaine stabilité ces cinq dernières années, mais, cette fois, nous nous attendons à un point de rupture», remarque Roger Dillenseger, de l'Unsa. À la tête de l'entreprise publique, on juge que la transformation est vitale et qu'il faut accélérer. «On veut faire partie de la “classe France Telecom” et pas “SNCM”», résume un dirigeant.

le Figaro du 06/11/2014.(merci David pour le lien).

La lecture est simple, comment faire des économies dans cette période de vaches maigres ? Le facteur d'adaptation est la masse salariale, comme toujours !!

La dissolution de notre entreprise en trois entités ne semble plus suffire ! Alors même que les discutions sur les accords de conventions n'ont pas débutés, Pepy s'attaque à notre déroulement de carrière, qui semble trop "couteux" !!

La fin d'année risque d’être EXTRA ORDINAIRE !!

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